ET SI ON PARLAIT NZ...

La Nouvelle-Zélande... le pays du bout du monde !
Située dans l’hémisphère sud à 1600 kilomètres environ au sud-est de l’Australie, la Nouvelle-Zélande (ou Aotearoa en Maori), aux résonances toutes aussi lointaines que ses paysages, est baignée par les eaux du Pacifique et s’étend sur une superficie de 270 534 km² (à peu près équivalente à celle de la Grande Bretagne) en comptant les îles relevant de sa souveraineté (Kermadec, Cook, Tokelau, Niue et Ross Dependency, pour ne citer que les principales.) La légende raconte que lorsque les premiers Maoris naviguèrent dans les eaux tumultueuses de l’océan Pacifique à bord de leurs gigantesques canoës, ils remarquèrent au loin un long nuage blanc qui les guidèrent jusqu’à la terre. Ils la nommèrent « Aotearoa », le pays du long nuage blanc.         
                                                                                                   
Des paysages, une faune et une flore uniques :
La physionomie du pays est composée de deux îles principales, séparées par le détroit de Cook, et d’une multitude de petites îles, parfois très éloignées entre elles. En traversant les deux îles du nord au sud, on rencontre tous les climats, paysages et atmosphères. L’île du Nord (North Island) abrite de nombreux cratères, sources d’eau chaude et geysers et l’île du Sud (South Island), beaucoup plus grande que la première, est découpée en longueur par les Alpes du Sud, où culmine le Mont Cook à 3 754 m d’altitude. Les glaciers, montagnes et forêts imprenables de l’île ont notamment servi de décor au tournage du film «Le Seigneur des anneaux». On peut ainsi passer d’un climat sub-tropical à l’extrême nord à un climat norvégien au sud et par le climat quasi-méditerranéen d’Auckland. Le pays fait aussi partie de la «ceinture de feu» du Pacifique, avec des petites secousses sismiques fréquentes et une activité volcanique importante sur le site géothermique de Rotorua-Tempo.
Côté faune, on peut trouver des escargots géants, des tuataras (reptiles ancestraux), des wekas, kiwis et autres kakapos (des oiseaux qui ne volent pas), ou encore des wetas, des insectes qui peuvent dépasser les 8 cm de longueur, et bien sûr… des koalas.
Le kiwi est l’emblème de la Nouvelle-Zélande. Il s’agit d’un oiseau de la même famille que l’autruche ou l’émeu, incapable de voler et dont la présence en Nouvelle-Zélande est due à la situation isolée de ce pays et à la rareté des mammifères.
Le kiwi ne vole pas ; son activité est surtout nocturne par crainte de ses nombreux prédateurs. Il détient le record du rapport poids de l’œuf/poids de la femelle, soit 20 % ce qui est énorme. Pour l’autruche, ce rapport est de 2 % seulement. La femelle kiwi est plus grosse que le mâle mais c’est lui qui couve l’œuf pendant les quatre-vingts jours d’incubation. Ces couples sont extrêmement stables et peuvent durer trente ans. Les kiwis sont des oiseaux doués d’odorat : ils ont des narines au bout du bec et peuvent sentir leur nourriture ou l’ennemi. Ils mangent surtout des vers et des insectes, quelques fruits tombés, mais on les a vus consommer des écrevisses, des grenouilles et même des anguilles.
Le kiwi défend son territoire contre les envahisseurs mais il est de plus en plus menacé par de trop nombreux rongeurs importés, les opossums, les furets ainsi que par les sangliers, les chats et les chiens. Le bébé kiwi pèse déjà 200 grammes ; il est sans défense durant les douze premiers mois de sa vie et le taux de mortalité juvénile est élevé.
Le Department of Conservation a établi un programme de sauvetage qui s’efforce de maintenir les habitats de kiwis sur la terre ferme. Il surveille la conservation des espèces et tâche également d’accroître les populations en assurant l’éclosion des œufs dans des élevages.
Côté flore, la variété de fougères, de fleurs, de champignons et d’arbres est impressionnante. Citons ici le flax, une fleur aux larges pétales rouges dont les longues feuilles étaient utilisées (et le sont encore parfois) par les maoris pour confectionner des vêtements.                              

Un métissage de cultures :
La population s’élève à 4 182 346 (2007) habitants dont environ 78% d’européens (aussi appelés les Pakeha ) et 14% de Maoris. Ils représentent la population indigène de Nouvelle-Zélande et l’identité du pays est empreinte de leur culture et de leurs traditions, de même qu’un grand nombre de maoris sont très fortement occidentalisés. Les néo-zélandais forment un peuple indépendant, aventureux et tourné vers la nature et l’environnement. Beaucoup vouent un véritable culte au sport et par-dessus tout à leur sport national, le rugby et à leur fameuse équipe des All Blacks que l’on peut voir exécuter le célèbre haka (danse maorie) en début de match. On mentionnera également un engouement affirmé pour les sports extrêmes tels que le saut en parachute ou à l’élastique, le rafting, le jet boat et bien d’autres. Tout un éventail d’activités sportives s’offre ainsi aux amoureux de sensations fortes. Au-delà de ses racines maories et britanniques, le patrimoine de la Nouvelle-Zélande s’est enrichi grâce aux nombreux immigrants issus pour la plupart des îles du Pacifique et d’Asie, mais également de partout dans le monde, formant ainsi une société multiculturelle dynamique.

Une monarchie consitutionnelle :
Officiellement, la Nouvelle-Zélande est une monarchie constitutionnelle avec à sa tête la reine d’Angleterre, représentée sur place par un gouverneur général. Le pays fait parti du Commonwealth depuis l’invasion des colons britanniques à la fin du 18ème siècle. En pratique, c’est une démocratie parlementaire où le véritable dirigeant du pays est le premier ministre. Actuellement, il s’agit d’Helen Clark du parti travailliste (Labour party), réélue pour un troisième mandat en 2005.

Une économie bien portante :
La Nouvelle-Zélande est un pays industrialisé de l’OCDE, (ou Organisation de Coopération et de Développement Economiques regroupant les gouvernements de 30 pays attachés aux principes de la démocratie et de l’économie de marché en vue de soutenir une croissance économique durable, développer l’emploi, élever le niveau de vie, maintenir la stabilité financière, aider les autres pays à développer leur économie, contribuer à la croissance du commerce mondial. L’OCDE partage aussi son expertise et échange des idées avec plus de 100 autres pays et économies allant du Brésil, de la Chine et de la Russie aux pays les moins avancés d’Afrique), avec l’un des marchés les plus ouverts au monde. Son économie repose très largement sur le commerce extérieur, spécialement avec l’Australie, les Etats-Unis et le Japon et le secteur agricole assure plus de la moitié des exportations. Cependant, le gouvernement souhaite aujourd’hui diversifier son tissu industriel (télécommunications et transports maritimes en particulier) et développer le tourisme. La croissance reste au beau fixe, avec une progression de 0.8% en 2006, mais avec des disparités régionales. La Bay of Plenty se trouve en tête des régions à forte croissante, celle de Tanaki ferme la marche. Concernant l’emploi, le taux de chômage est passé de 6.3% en 1999 à 4.7 % en 2003 et continue de baisser, grâce à une politique active visant à garantir la croissance de l’emploi.

Le style de vie kiwi :
Bien que la Nouvelle-Zélande compte parmi les nations qui utilisent le plus Internet et les téléphones portables, les Néo-zélandais adoptent en règle générale un style de vie tourné vers la nature et les activités en plein air, beaucoup moins stressant que ce que nous connaissons dans la plupart des grandes villes européennes. La nourriture est de qualité et moins chère qu’en Europe et en ce qui concerne les soins de santé, ils sont à la portée de tous. En 2002, une enquête internationale a placé la Nouvelle-Zélande parmi les 50 pays les moins chers en ce qui concerne le coût de la vie et dans le top 30 quant à la qualité de vie.

Les villes principales :
Les trois villes les plus grandes et les plus peuplées sont par ordre d’importance, Auckland, Christchurch et Wellington. Cette dernière, située sur l’île du Nord est la capitale administrative du pays. Auckland, également sur l’île du Nord, est la capitale économique du pays et une métropole majeure de la zone Pacifique. Christchurch, qui rappelle les villes anglaises, est la plus grande ville de l’île du Sud.
            

Voilà, quelques infos concernant ce beau pays. Et puis, je me suis demandé pourquoi l'oiseau "kiwi" est devenu l'emblême de la Nouvelle Zélande et en faisant des recherches sur internet, j'ai trouvé l'explication au travers d'une belle légende maorie que je vous confie donc : 

- Un jour, Tane-Mahuta, le dieu de l'homme et des forêts et de tous ceux qui habitent les forêts marchait dans la forêt. Il a regardé en l'air et vu que ses enfants commençaient à tomber malade car les insectes les dévoraient. Il a parlé à son frère, Tanehokahoka qui a appelé tous ses enfants, les oiseaux.
"Quelque chose mange mes enfants, les arbres. J'ai besoin de l'un d'entre vous pour descendre du toit de la forêt et vivre sur le plancher, de sorte que mes enfants et votre maison puissent être sauvés. Qui viendra ?"
Tous restaient tranquilles, aucun ne répondait. Alors Tanehokahoka se tourna vers le Pukeko. Mais le Pukeko a regardé vers le plancher de la forêt et a vu la terre humide et glacée puis a frissonné.
Désepéré, Tanehokahoka se tourna vers le Pipiwharauroa. Mais le Pipiwharauroa a regardé sa famille qui avait besoin de lui pour construire son nid et se mit à frissonner.
Une grande tristesse envahit le coeur de Tanehokahoka parce qu'il savait que si aucun de ses enfants ne descendait du toit de la forêt, non seulement son frère perdrait ses enfants les arbres, mais les oiseaux aussi n'auraient plus aucune maison.
Tanehokahoka se tourna alors vers le kiwi. "Kiwi, est-tu prêt à descendre du toit de la forêt et à sauver tes frères ?" Le kiwi a regardé vers le haut des arbres et a vu le soleil filtrer à travers les feuilles. Puis il a regardé la terre humide et froide et enfin sa famille. Et il a dit : "je suis prêt à vous aider." 
Une joie immense emplit Tanehokahoka et Tane-Mahuta parce que ce petit oiseau leur rendait de l'espoir. Mais Tane-Mahuta a estimé qu'il devrait avertir le kiwi de ce qui se produirait.
"Te rends tu compte petit Kiwi que tu devras développer des jambes épaisses et fortes pour que tu puisses creuser la terre et que tu perdras tes belles plumes et tes ailes colorées et que tu ne pourras jamais retourner sur le toit de la forêt. Tu ne reverras jamais la lumière du jour."
Le kiwi a jeté un dernier coup d'oeil au soleil filtrant à travers les feuilles et lui a adressé un silencieux au revoir. Puis il a regardé une dernière fois les autres oiseaux, leurs ailes et leurs plumes colorées et leur a adressé un silencieux au revoir.
Finalement Tanehokahoka s'est adressé aux autres oiseaux et leur a dit : "Toi, Pukeko, parce que tu n'as pas voulu mouiller tes pieds, tu vivras pour toujours dans les marais.
Et toi, Pipiwharauroa, parce que tu étais trop préoccupé de ton nid, tu n'en construiras plus jamais mais tu pondras tes oeufs dans d'autres nids d'oiseaux.
Pour toi Kiwi, en raison de ton grand sacrifice, tu deviendras le plus connu et le plus aimé de tous les oiseaux !"  -

Je suis à J-11 du départ.